Les centres d’examen pour le permis de conduire
Pour Bruxelles, il existe deux centres: AutoControle à Schaerbeek (limite Evere) et La Sécurité automobile à Anderlecht. Pour la Wallonie, la majorité des centres sont gérés par AutoSécurité. Quelques-uns sont organisés par l’AIBV (1 en région flamande et trois en région wallonne). En région flamande, il faut se renseigner auprès du Goca Vlanderen. Chaque organisme gère lui-même le test de perception des risques. AutoSécurité diffuse 5 vidéos pendant lesquelles il faut cliquer sur la zone à risque. AIBV propose plutôt un choix multiple après la diffusion de chaque vidéo. Le taux de réussite semble sensiblement supérieur dans les centres AIBV.
Une fois le permis théorique en poche, vous êtes tenu de passer l’examen pratique dans la même région. Autrement dit, une candidate qui habite Namur, passe son théorique dans la région. Entretemps, elle déménage sur Bruxelles. Elle prend 20 h de cours en auto-école toujours sur Bruxelles et fait son stage. Elle devra retourner dans un centre wallon pour son examen pratique.
Bruxelles
- Schaerbeek / Evere: rue Colonel Bourg 118, 1030 Schaerbeek (AutoContrôle)
- Anderlecht: rue du Labeur 3 – 9 (La Sécurité automobile)
Wallonie
- Cuesmes: rue du Grand Courant 18
- Ottignies-Louvain-la-Neuve: avenue Albert Einstein 1
- Namur: nouvelle route de Suarlée 23
- Huy: rue Albert Legrand 6
- Marche-en-Famenne: rue du Parc Industriel 35
- Liège: avenue de l’Indépendance 103
- Eupen: rue de Verviers 80
- Bastogne: rue du Marché Couvert 22
- Arlon: zoning Artisanal de Weyler 26
- Tournai: rue du Serpolet 21
- Lobbes: rue de Binche 9
- Mariembourg: rue Duc Saint Simon, 17
- Charleroi: rue du Moulin, 7 (Couillet)
- Braine-le-Compte: avenue du Marouset, 103
Flandre
- Antwerpen: Santvoortbeeklaan 34
- Geel: Lammerdries 7
- Kontich: Neerveld 3a
- Alken: Industrieterrein Kolmen 1216
- Bree: Industrieter. Peerderbaan 1305
- Brakel: Industrielaan 8
- Eeklo: Industrielaan 15
- Aalst: Industrielaan 24 (Erembodegem)
- Gent: Poortakkerstraat 131 (Sint-Denijs-Westrem)
- Sint-Niklaas: Oostjachtpark 8
- Asse-Mollem: Industriezone Z.5 Mollem 80
- Haasrode: Ambachtenlaan 10 (Heverlee – Haasrode)
- Wevelgem: Noordstraat 3
- Brugge: Monnikenwerve 204
- Roeselare: Brugsesteenweg 366
- Oostende: Zandvoordestraat 442
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Bonjour est-il possible de savoir si les bâtiments de Bruxelles sont accessibles aux personnes handicapées moteur pour le passage de l’examen théorique donc?
Cela fait des années que ça ne se déroule plus à Bruxelles. C’est à Namur. Et oui, c’est accessible aux PMR.
bonjour est il possible de repasser le code avant sa date d’expiration
Bonjour. En cas d’échec à l’examen pratique, a-t-on le droit, quand on le repasse, de refuser un examinateur si c’est le même que la 1ere fois ? Le moniteur d’auto école de ma fille lui a dit que oui. Je voudrais savoir si c’est vrai et si oui où c’est prévu ? Concerne le centre de Bruxelles rue Colonel Bourg. Merci
Bonjour,
L’élève est en droit de demander à passer avec un autre examinateur. Ce sera accepté par le centre que si c’est possible et que ça ne compromet pas l’organisation des autres examens.
Je vous partage mon expérience au centre d’examens d’Anderlecht. Lisez jusqu’au bout, ça vaut le coup
L’examinateur arrive. Un gars bedonnant, aux lunettes épaisses. Il ne dit pas bonjour, et passe trois longues minutes sans me prêter attention puisqu’il est déjà trop occupé à aller voir son pote le moniteur. Il complimente sa chemise blanche et lui fait une blague sur la dégaine de Men In Black que lui donne ses lunettes de soleil.
Enfin, il me voit, je suis prêt. Un bonjour rapide, sans regard. Il me demande d’ouvrir le capot, de montrer le liquide de refroidissement, de klaxonner, tester mes feux. Tout se passe très bien. Il m’explique que de nombreux élèves se plaignent de pièges mais qu’il n’y a pas de piège. Il m’indique la procédure de l’examen.
Nous démarrons. Il commence à complimenter le moniteur sur sa perte de poids, commence alors une conversation sur le régime, la bouffe, les vacances, ponctuée de blagues à la bonne franquette: ma voiture se transforme en café du coin. Et cela va durer pendant tout l’examen. Après tout pourquoi pas au début, ça détend l’atmosphère… On monte sur l’autoroute, direction Charleroi/Paris/Namur. C’est parfait, je connais par coeur cette partie du parcours. « C’est important de faire du sport pour perdre du poids, sinon le régime ça sert à rien. » Pendant que la parlote continue avec des rires gras, je m’insère aisément sur la bande. Seulement voilà, il y a un peu de circulation, alors je me retrouve sur la bande de droite à rouler à 75km/h derrière une voiture. Pas de soucis, je garde mes distances de sécurité. Il est bien sûr tout à fait autorisé de rouler à cette vitesse sur l’autoroute, d’autant plus lorsque la circulation l’exige, je ne me fais pas de soucis. D’ailleurs, la discussion dans la voiture est propice à la vitesse de croisière: « T’as perdu 15kg ? Super ça, t’es redevenu un petit jeune maintenant ! » Je vois le clignotant de la voiture en question qui va donc prendre la sortie d’Anderlecht, elle sort, j’accélère progressivement.
Étonnamment, sans prévenir, entre deux blagues, l’examinateur me met un petit coup de pression: « Vous pouvez m’expliquer pourquoi vous rouliez à 70, vous êtes sur l’autoroute monsieur, vous êtes mal à l’aise ou quoi? ». Le ton de la voix dénote complètement avec celui léger et rieur qu’il entretien avec le moniteur, ça me déstabilise quelque peu mais je lui réponds logiquement: « Une voiture était devant moi, je ne voulais pas la dépasser, car 70 est une vitesse autorisée sur l’autoroute. En plus j’ai vu qu’elle avait mis son clignotant donc je l’ai laissée sortir ». Il me coupe: « Mais monsieur, moi je suis là pour vous juger sur votre conduite, je dois voir que vous êtes à l’aise en roulant à 100 km. Or là je ne le vois pas, vous auriez dû la dépasser, pourquoi vous ne l’avez pas dépassé avant? -Parce que 70 est autorisée, et que je n’en ressentais pas le besoin, et concernant ma vitesse, elle se trouve actuellement à 95 donc vous voyez que je suis tout à fait à l’aise ». Je ne me souviens plus exactement ce qu’il rajoute, mais il continue à faire des remarques sur le sujet qui n’en n’ai pas un, puis il retourne au café du coin avec mon moniteur. Il m’a fait monter mon stress mais je tiens bon, je demeure assuré dans ma conduite. Il me fait sortir, sortie 19 il me semble, qui mène en région flamande.
Je mets mon clignotant, regarde mon rétro. La voiture derrière moi sur la bande de sortie ralenti pour me laisser passer, je peux m’insérer en toute sécurité. « Monsieur qu’est ce qui vous dit que vous pouviez sortir comme cela ? – J’ai regardé dans mon rétroviseur, j’ai mis mon clignotant, la voiture de derrière a ralenti, la distance était parfaite pour s’insérer. – Mais enfin, vous a-t-il fait un signe pour vous laisser passer ? – Non, je sais qu’il a priorité, mais en voyant mon clignotant il a ralenti très nettement, ce que j’interprète comme un signe de courtoisie pour me laisser passer, d’autant que la place est largement disponible puisqu’il y a au moins trois bandes entre lui et moi. – Ce que vous interprétez vous appartient, monsieur. A-t-il fait un signe de la main? – Non. – Alors comment pouvez-vous être sûr ? – Il a ralenti nettement. – Ah mais vous savez monsieur sur la route vous pouvez tomber sur des personnes mal intentionnées qui vont font croire qu’il sont courtois alors qu’ils veulent simplement se refaire une voiture neuve avec leur assurance, pas vrai X ? » Mon moniteur acquiesce : « Ah oui, oui. – Il aurait décidé d’accélérer sur vous pour provoquer un accident vous auriez été en tord monsieur. »
Alors là, je commence sérieusement à douter. Le stress jusqu’ici acceptable, se hisse à une hauteur plus vertigineuse. Je comprends que ce type s’amuse à démolir mon assurance. Je garde malgré tout le contrôle, je ne veux pas polémiquer, ce qui compte c’est mon permis. L’autre reprend sa conversation, on est passé du régime aux vacances.
On rentre en terrain inconnu, une ville flamande. On roule un peu, et rapidement il me demande de me garer entre deux voitures. Il y a de l’espace, mais on est loin de ce que X me disait lors des cours: « Ils te laissent toujours un espace de deux voitures pour faire des créneaux ne t’en fais pas ». Malgré mon aisance habituelle pour ce genre de manoeuvre, avec le stress que l’autre m’a mis, je ne m’insère pas parfaitement. Je touche la bordure, plus possible de reculer. L’autre pousse un râle essoufflé entre ses dents « pff » mais heureusement j’ai assez d’espace pour manoeuvrer et m’ajuster en avançant à droite. Je suis parfaitement bien garé, ouf. Entre deux virgules de conversation, l’examinateur me dit de sortir de la voiture comme si je rentrais chez moi. Les consignes ne sont pas très clairs puisqu’il parle en même temps de la Tunisie, mais je comprends tout de même la demande. Je me mets au point mort, je tire le frein à main, coupe le moteur, me détache, regarde dans mon rétro, j’ouvre la portière et commence à sortir, lorsque je pense aux clés. Je demande alors: « Comme vous êtes là je laisse les clés, n’est-ce pas? – Monsieur vous faites comme si nous n’étions pas là, vous laissez vos clés quand vous rentrez chez vous ? ». Je prends les clés, re-regarde dans le rétro, sors par l’arrière face à la circulation, je fais le tour et arrive sur le trottoir. J’attends. « Qu’est ce que vous attendez monsieur ? – J’attends que vous me donniez la consigne de rentrer dans la voiture … – Et vous comptez attendre longtemps comme ça? ». Même X s’y met: « Aller rentre qu’est-ce que tu attends ? ». Ça commence à gronder là-dedans. Des serpents dans l’estomac. Il me prend pour un con, et ça m’agace, pire ça m’agace parce qu’il arrive à me faire perdre mes moyens. Je sors sans encombre de la place, la ville est déserte, pas une seule voiture. Je roule à 30km/h pour être vigilant dans cet espace résidentiel où j’ai du mal à me concentrer avec le bavardage incessant. Et en plus, je ne connais pas du tout la ville où il y a des carrefours tous les 20 mètres, je n’ai pas la priorité. « X, tu te rappelles de l’autre gars qui était venu…. ». Ils continuent de rire à pleines dents. Je ralentis à chaque fois pour les priorités de droites. « Vous n’êtes plus en région Bruxelloise monsieur, vous êtes en région Flamande, ici c’est 50 km. Pourquoi vous roulez à 30 km ? . — Oui, c’est vrai. Mais seulement comme vous faites des blagues et que vous parlez beaucoup j’ai un peu du mal à me concentrer… – Mais enfin monsieur, vous devez faire comme si nous n’étions pas là, vous rouleriez aussi lentement tout seul? » J’accélère donc, et re-freine aux carrefours qu’on confond facilement avec des sorties de garage dans cette ville résidentielle. J’avance doucement pour être certain de pouvoir passer aux carrefours. « Ça va pas ça. Si y’a rien vous avancez, vous n’êtes pas à l’aise ou quoi monsieur ? ». Bien sûr que je ne suis pas à l’aise ! Je suis en plein examens, ça fait 20 minutes que tu parles fort de ton putain de régime alimentaire et de tes vacances avec mon moniteur en faisant des blagues de bof, que tu me mets des coups de pression d’un ton autoritaire comme si j’étais un môme de 5 piges alors que je respecte le code et que ma conduite est fluide et que jusqu’ici je n’ai fait aucune faute… donc ouais y’a malaise « Monsieur ». « Si, je suis toute à fait à mon aise, mais comme c’est l’examen je préfère bien ralentir à chaque carrefour pour ne pas en rater un et m’assurer qu’aucune voiture ne débarque. – Cessez de jouer un rôle ! Ça ce n’est pas normal monsieur, ça fait trois fois que je vous dis de faire comme si nous n’étions pas là, vous devez rouler comme vous rouleriez en situation quotidienne. C’est un excès de vigilance, ça ne va pas. – … ».
J’accélère donc, je roule à 50 dans ces putains de rue, et évidemment ce qui devait arriver arriva dans cet état d’anxiété, je ne vois pas une petite rue sur la droite dissimulée derrière des voitures garées que je passe sans ralentir, heureusement sans voiture. « Monsieur, vous n’avez pas vu qu’il y a avait une rue sur votre droite ? Je ne comprends pas votre conduite, d’abord vous êtes en accès de vigilance et puis vous n’en avez pas lorsqu’il faut. Bon, prenez la rue à gauche et vous ferez un demi-tour ».
Le type me chauffe sérieusement, je commence à douter sérieusement de ma conduite. Il me demande d’une part de dépasser sur l’autoroute pour rouler 100 km afin de juger de ma conduite alors que rien ne m’y oblige, donc de jouer l’élève, et en même temps d’arrêter de lui montrer ce que je dois faire aux carrefours, donc ne pas jouer l’élève. Comment adapter ma conduite dans ces conditions? C’est une manière très fourbe de placer la conduite de l’élève dans un état d’hésitation, et ça fonctionne. Mais surtout, allez dire à quelqu’un de calme qu’il est énervé, insistez un peu, il passera du calme à l’énervement. C’est de la provocation, et ce n’est pas propice au bon déroulé d’un examen. Je prends la rue en question, je fais un demi-tour parfait. Clignotants, regards, pas de bordure touchée, pas de voiture, pas de gêne, parfait. « L’autre jour X, je suis tombé sur un élève qui ne savait même pas s’il pouvait utiliser un garage ou pas pour faire son demi tour. Tu savais que la loi avait changé à ce propos il y a quelques années… », rires.
Après un petit temps à rouler, on prend alors la direction de l’autoroute pour rentrer.
Enfin, dernière ligne droite. Je me retrouve à la sortie de la ville résidentielle, devant un stop dans une côte. C’est curieux. Pendant toute ma période de cours (30h), je demandais à X de m’apprendre et de m’exercer au démarrage en côte avec le frein à main. X m’a toujours répondu que ça ne me servirait à rien, qu’en examen on ne l’utilise pas. Fort heureusement, j’ai roulé 2 mois avec un excellent accompagnateur qui m’a bien appris la manoeuvre. Ici, personne derrière moi, pas besoin d’utiliser le frein à main. Mais pas mal de circulation devant le stop. J’attends le bon moment et je démarre, ma voiture recule de quelques cm, mais je garde le contrôle, j’avance un peu et… « Monsieur arrêtez-vous! Vous imaginez qu’une voiture est derrière vous, vous lui rentrez dedans ! – Mais monsieur, il n’y a personne derrière moi ». (Et tu m’as dit de faire comme si vous n’étiez pas là, sale type). « Mais je peux faire un démarrage en côte avec le frein à main si vous préférez, pour vous montrer que je sais le faire. – C’est ce qu’il faut faire, pas ce que je préfère ». Et il y a justement une voiture derrière qui arrive. Le stress est total, la voiture me colle derrière, je n’ai pas intérêt à me louper. Fort heureusement, je m’exécute parfaitement, et rejoins la sortie. « Les saucisses, les patates et nanas…Prenez l’entrée de l’autoroute. »
Je m’y dirige, traverse le carrefour après le stop. J’en ai raz le bol. J’ai l’impression de rouler depuis 2 heures, mais je me rassure, de toute façon je n’ai pas fais d’erreurs graves. Malgré tout, je ne sais plus du tout comment adapter ma conduite devant cet examinateur douteux. Et c’est ici que je fais l’erreur qui me coute le permis, avant d’entrer. Sur cette portions de route qui mène à l’autoroute, une voiture au loin à droite, mais la bretelle est faites de manière à ce que nous ne puissions pas nous percuter, nous ne sommes pas perpendiculaires, sa bande longeant vers sa droite, et la mienne sur la gauche, elles se rejoignent sur une très large bande qui mène à l’entrée de l’autoroute et dans laquelle je peux me mettre à gauche. Je ne dois pas hésiter, sinon l’autre va encore me balancer que je ne suis pas à l’aise. Dans ma hâte d’en finir avec ce calvaire, voyant la place disponible, je mets mon clignotant et j’avance donc pour m’insérer avant lui. Mais en avançant je vois qu’il n’y a pas de marquage discontinue au sol au milieu, malgré la largeur, il n’y a en fait qu’une seule bande de circulation. Etant engagé je ne m’arrête pas pour ne pas gêner la circulation de la voie que je traverse, car il n’y a pas d’espace dédiée à l’attente au sol. J’accélère même pour arriver avant l’autre voiture et commencer l’engagement vers l’autoroute, j’ai suffisamment d’espace. « STOP ! » Je m’arrête net. Ce qui surprend la voiture qui ralenti tout aussi net pour me contourner à droite. « Alors là monsieur c’est extrêmement grave, vous avez gêné cette voiture, et pour peu vous auriez pu même la percuter. Vous avez ignoré une priorité de droite, c’est extrêmement grave. – Oui, en voyant la largeur de la bande je pensais qu’elle était faite pour qu’on puisse s’y insérer à deux, mais voyant que non, j’ai accéléré pour ne pas gêné la route. – C’est grave monsieur, ça c’est même éliminatoire ». On rentre, en sortant de l’autoroute je suis dépité, blême, j’ai la rage. J’ai perdu mes moyens pendant ce laps de temps. Tellement que je ne me rabats pas tout de suite sur la droite après l’autoroute en rentrant sur Bruxelles. De toute façon y’a des voitures qui me gênent et j’ai raté mon permis. Je regarde quand je peux me remettre à droite qu’après 200m où l’autre en profite encore pour me dire à quel point je ne suis pas à l’aise sur ce ton exaspéré pour surjouer l’agacement.
Cela fait 45 minutes d’examens.
On sort enfin du café et l’addition est salée.
Le comble enfin, alors que je lui communique mon stress par rapport à ses remarques, c’est que le type me conseille de me payer un coach pour gérer ça. Sacrée comédie. Le persécuteur qui conseille sa victime et se place dès lors en sauveur. Le Triangle de Karpman dans toute sa splendeur. J’ai 30 ans, pas 18 « monsieur ». Et je pense avoir une certaine maturité et assez de discernement pour juger de ce qu’il s’est réellement passé lors de cet exercice. J’ai fait 8 ans d’études. Des concours, des examens, croyez-moi que j’en ai passés « Monsieur » mais c’est bien la première fois en 8 ans que je passe un examen dans des conditions aussi déplorables. Vous imaginez, vous, en pleine épreuve, un professeur faire la parlote avec un collègue dans la salle en riant fort, se plaçant derrière vous pour lire votre copie alors que vous écrivez et vous balancer toutes les 5 minutes « Êtes-vous sûr de cette phrase? L’usage de cette virgule est-elle justifiée ? » Et alors que vous relevez la tête parce sa conversation de comptoir vous dérange, revenir à pleine charge: « Et bien alors monsieur, concentrez-vous. Vous semblez mal à l’aise, monsieur. »
Ce pauvre petit « monsieur » ne fait preuve d’aucune déontologie. Vous affirmez qu’il n’y a pas de piège et qu’il faut faire comme si vous n’étiez pas là, or vous créez un espace contraire à vos exigences, en parlant haut et fort de vos besoins de faire du sport et de manger plus de légumes, et en mettant une pression déplacée pour gêner la conduite de l’élève et le placer dans un état de doute. Vous passez du rire à l’agressivité d’un naturel qui démontre une certaine habitude de procéder. C’est glaçant.
Il est évident, même avec toute l’assurance du monde, que l’élève normalement stressé est forcé de rentrer dans un état psychologique où il perd progressivement ses moyens. D’ailleurs, ça en devient même dangereux pour sa conduite et celle des autres usagers de la route.
Ce petit pouvoir autoritaire d’un examinateur bavard qui se croit tout permis est déplorable, malhonnête, et devrait être signalé. Vous n’êtes tout au plus qu’un petit examinateur d’un centre d’examens minable qui joui d’un manque de concurrence dans la profession, faut-il le rappeler. Accrochez-vous à votre petit pouvoir sur lequel vous jouissez comme un pré-puber attardé qui féconde son sopalin comme vous le voulez, moi j’ai déjà quitté la Belgique. Etrangement, j’ai obtenu mon permis en France en candidature libre du premier coup, sans 3 mois d’attentes, sans devoir payer repayer en et encore payer des frais exorbitants dans une mafia organisée, et surtout, dans le respect mutuel.
Car oui, cette sympathie entre examinateur et moniteur interroge sérieusement sur le conflit d’interêt et l’organisation de petit monde médiocre qu’est le passage du permis à Bruxelles.
Je regrette profondément de ne pas avoir mis d’enregistreur sur mon téléphone. Parce qu’alors j’aurais fait un signalement plus sérieux, et le tout ne se serait pas arrêté à un simple commentaire sur une page internet. Alors à vous futurs candidats, je vous conseille d’enregistrer vos passages afin d’avoir un levier pour vous défendre si un autre cas comme le mien se présente.
Car sinon, qui examine l’examinateur ?
Mais vous êtes malade? Vous vous rendez compte du temps qui m’a pris pour lire votre commentaire ?
Bonjour,
Merci pour votre retour d’expérience.
Vu que je n’ai pas assisté à votre examen, j’aurai du mal à commenter. C’est vrai, certains instructeurs s’entendent bien avec l’examinateur et ça donne lieu à des discussions lors de l’examen. Pour certains élèves, ça les aide à ne pas avoir l’attention du moniteur et de l’examinateur en permanence sur eux. Pour d’autres, ça les déconcentre. L’idéal est de dire clairement en début d’examen que si la discussion peut déconcentrer, il ne faut pas hésiter à le dire. Mais je vous accorde que ça reste difficile pour l’élève de demander d’avoir le silence.
Pour le démarrage en côte, pas de frein à main. Personnellement, j’apprends les deux techniques pour que l’élève connaisse la technique mais en conduite normale, on doit le driller pour qu’il arrive à démarrer en côte sans reculer. Si vraiment, la voiture à l’arrière est trop proche, on privilégie la sécurité.
Je comprends votre agacement vis-à-vis de l’examinateur et pour en connaître un certain nombre je peux vous rejoindre. Il est toujours possible de faire une contestation. Il faut être sûr de soi et de ce qu’on affirme. Si chaque élève fait la démarche, sans doute que l’examinateur ciblé aura plus de chance de se remettre en question. Il existe bien un contrôle par le ministère public mais… ils sont en sous-effectif et c’est difficile d’apprécier le véritable comportement de l’inspecteur. Une fois à bord, l’examinateur en question peut très bien changer sa façon d’être.
Bonne continuation
Bonjour,
J’aurais voulu savoir si un examinateur est autorisé à utiliser son téléphone durant la totalité de l’examen, au point d’être surpris lors de l’arrivée à certains points de passage du véhicule ? (et ne parlons pas des routes qu’il pense que nous avons pris, et des erreurs inventées…)
Cordialement,
Bonjour,
Je n’étais pas dans le véhicule avec vous donc je ne peux pas donner mon avis. Si vous avez une plainte à faire, c’est toujours possible en vous adressant au chef examinateur ou son remplaçant.
Merci de votre réponse.
Mais n’y a til pas un code de déontologie parlant de l’utilisation du téléphone par l’examinateur ? parce que de là être surpris de l’endroit ou on se trouve parce qu’il est trop occupé à parler avec sa femme…
Il y a certainement un code de déontologie. Le problème c’est de savoir s’il y a suffisamment de contrôle. Et le Ministère n’a pas suffisamment d’agents sur le terrain. De plus, la présence d’un membre du Ministère fausse la donne. Raison pour laquelle je vous conseille d’en parler au chef examinateur. Si plusieurs élèves font la démarche pour un même inspecteur, il va comprendre qu’il faut intervenir.